Travaux de rénovation : faut-il souscrire à une assurance dommages-ouvrage ?

Toute construction est sujette à diverses agressions. Ainsi, durant les premières années, il suffit de repeindre les murs extérieurs et intérieurs ou de changer le papier peint pour que l’habitat reprenne un coup de neuf. Seulement, à mesure que le temps passe, des travaux de plus grande envergure s’imposent. Il faut alors changer l’isolation thermique, installer un autre type de chauffage, revoir l’installation électrique pour la rendre conforme aux normes en vigueur, ou bien agrandir la maison. Pour de tels travaux de rénovation, la souscription à une assurance dommages-ouvrage est nécessaire. Décryptage.

Quel est l’intérêt de souscrire à une assurance dommages-ouvrage ?

Souscrire à une assurance dommages-ouvrage rénovation revêt un caractère obligatoire pour toutes les personnes qui réalisent d’importants ouvrages de rénovation. Celles qui initient des travaux de construction sont également concernées par ladite garantie. Une telle obligation découle de la loi Spinetta qui a été mise en place en 1978. Elle prend en compte les travaux qui mettent en jeu la responsabilité civile décennale du maître d’œuvre et qui ne constituent pas de simples ouvrages d’entretien.

La souscription à un contrat d’assurance dommages-ouvrage permet au propriétaire de se prémunir contre tout sinistre pouvant survenir au terme des travaux de rénovation ou de construction. Elle a une durée d’une dizaine d’années et prend effet à compter du jour où vous réceptionnez les travaux.

Que couvre l’assurance dommages-ouvrage ?

L’assurance dommages-ouvrage couvre les défauts de construction qui rendent la propriété inhabitable. On peut citer le cas où votre logement fait l’objet d’infiltrations d’eau après qu’une nouvelle fenêtre ait été installée. Il se peut que votre plafond montre les signes d’un effondrement imminent après qu’un mur porteur ait été ouvert.

En revanche, il faut noter que vous n’aurez pas le loisirde faire jouer cette assurance dans le cas de figure où le sinistre est relatif à des ouvrages d’embellissement. C’est le cas d’une peinture qui s’effrite. Cependant, la garantie peut s’étendre à de tels dommages si vous avez pris le soin d’opter pour un  contrat d’assurance dommages-ouvrage dont les garanties sont plus étendues.

Quid du mode de fonctionnement ?

Une fois que vous avez connaissance du dommage, vous devez contacter votre assureur. Celui-ci va vous envoyer un professionnel qui va constater le sinistre, évaluer le coût des travaux et vous remettre la somme requise en guise d’indemnisation. Par la suite, votre assureur va se retourner vers le maître d’ouvrage.